Deux semaines après la finale du Top 14 qui avait couronné Toulon, le Stade de France accueillait vendredi 13 juin,  Sir Mick Jagger et les Rolling Stones ! 

80 000 spectateurs également pour cet unique concert hexagonal de la tournée mondiale "14 on Fire".  Mais pour les Stones, 30 000 d'entre eux avaient choisi d'être debouts sur la pelouse : pas de batailles féroces dans les rucks comme au rugby, mais il fallait bien de l'engagement physique pour se rapprocher de la scène.

Après une première partie de concert plutot réussie assurée par les Struts, un groupe jeune au son vintage des années 60, l'ambiance est devenue électrique à l'approche de 21h30. La scène s'est illuminée, les premiers riffs de Jumping Jack Flash ont résonné, et la magie s'est emparée pour toute la soirée du Stade de France.

Mick Jagger est au top de sa forme, bondissant de part et d'autre de la scène, dansant avec son déhanchement si caractéristique sur les tubes du groupe qui s'enchainent : Brown Sugar, Start me up, Honky Tonk Women... Keith Richard est rayonnant, Ron Wood joyeux, Keith prend le micro à la "mi-temps" pour chanter You got the silver et Can't be seen. Les puristes apprécient particulièrement la présence de Mick Taylor, guitariste des Stones de 1969 à 1974 pour "Midnight rambler". L'interprétation de Sympathy for the devil est exceptionnelle.

Mais déjà vient l'heure du rappel, avec You can't always get what you want et une fin d'anthologie sur Satisfaction !

Comme le disait à la sortie du concert un critique de rock émérite : "C'était magique,  après ça on peut mourir!"