Transcendance : intelligence artificielle ou flop réel ?
Après l’excellent Her en fin d’année dernière, le cinéma s’intéresse une nouvelle fois à l’intelligence artificielle, mais avec une approche bien différente.
Là où Her s’arrêtait à une intelligence artificielle purement informatique, binaire et composée uniquement de lignes de codes, Transcendance va au-delà et se repose sur les nanotechnologies.
Mais si ce concept peut sembler futuriste, la technologie de l'infiniment petit est bien déjà réalité. Jusqu’où les nanotechnologies peuvent nous emmener ? Après avoir progressé dans la miniaturisation, l’informatique a commencé à s’ouvrir aux technologies organiques avec les premiers processeurs organiques souples. L’Université de Calgary est même parvenu à cultiver un réseau de neurones humains sur une puce de silicium.
C’est aussi les nanotechnologies qui rendront nos vêtements intelligents via l’intégration d’électronique extrêmement petite directement dans les fibres des textiles. De quoi réconcilier les fashionistas et les geeks.
Dans Transcendance, il est également question de nanomédecine, ou comment soigner le corps humain avec les technologies. Là aussi, nous sommes dans le domaine du possible, les travaux sur les cellules souches ouvrant les portes à de grands progrès dans le monde de la médecine. La nature a d’ailleurs pris une grande avance sur les technologies, certains animaux étant déjà capable de régénérer une partie de leur corps : le lézard et sa queue, la salamandre et ses membres.
Et si tout ce jargon est du charabia pour vous, alors n'allez pas voir ce film, ce côté scientifique étant son seul attrait. A moins que vous soyez une fan inconditionnelle de Johnny Depp...