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Tony Ward met les fleurs au centre de sa nouvelle collection
Habitué des podiums parisiens, le couturier libanais a présenté début juillet une collection couture romantique et désirable à la fois. En prouvant sa capacité à se réinventer, tout en restant fidèle à son style tout en finesse.
Un défilé de Tony Ward, c’est généralement une promesse de glamour à un degré élevé, paré d’une élégance intemporelle. Le couturier libanais qui aime dessiner les robes sophistiquées, n’a pas dérogé à cette règle en cette nouvelle collection couture Automne/Hiver 2017-18. Dans ce show aux robes quasi exclusivement longues, à l’exception de deux tailleurs et de quelques robes cocktail courtes, il a construit des modèles aux coupes fabuleuses. Le thème choisi, « Géométrie d’une fleur », a visiblement inspiré l’homme. Chez Tony Ward, qui utilise tous les savoir-faire couture quand il crée une collection, chaque robe est différente et s’inscrit néanmoins dans une lignée qui porte le thème.
Ainsi, les fleurs sont un leitmotiv que l’on peut identifier d’abord dans la version la plus concrète, dans les sublimes broderies qui sont appliquées sur certaines robes. Dans un autre esprit, des fleurs moulées dans le tissu, sont appliquées sur la veste d’un tailleur en satin blanc. Plus généralement et avec une maîtrise technique absolument exceptionnelle, le travail des plissés et des volants a permis au couturier de donner aux robes un effet « pétales de fleurs », en les plaçant sur les cols et les décolletés ou asymétriquement sur toute la longueur d’un fourreau.
La palette de couleurs est composée de deux tons forts que sont le rouge et le vert pétrole, puis elle se décline essentiellement en gris, bleu ciel et autres nuances poudrées et ivoire, et quelques noirs. Que l’on préfère les fourreaux drapant les silhouettes ou les grandes robes faites de petits bustiers et de très longues jupes vaporeuses qui glissent sur le sol, tous les modèles le prouvent : Tony Ward maîtrise l’art de transposer un concept sur une collection sans tomber dans les clichés.