Dans le monde de la décoration de luxe, le showroom de Bertrand Prestige à Paris est  incontournable. Recevant avec gentillesse et bienveillance une clientèle de haute exigence depuis des années, Laurent Taïeb, le directeur, sait exactement dénicher les pièces qui orneront les plus beaux intérieurs et ce dans le monde entier.

Crédit photo : Gianfranco Ferré

Depuis quelques semaines, s’est ajoutée à sa collection de mobilier et d’objets de décoration, la nouvelle ligne italienne Gianfranco Ferré. Et une fois de plus, Monsieur Taïeb ne s’est pas trompé en s’accordant l’exclusivité de la distribution française d’une marque de luxe.

La ligne fait honneur à son maître, le couturier Gianfranco Ferré, qui avait été entre autre, en charge de la création chez Dior et dont le sens des formes et des volumes avait déjà marqué les esprits à l’époque.

Traduite sur le mobilier, cette exigence du détail est lisible à plusieurs niveaux : en choisissant une palette faite de blanc et de bleu italien profond, ce blu notte mythique, les meubles plairont au plus grand nombre et pourront s’intégrer dans tous les univers, moderne, classique, villes et lieux de villégiature.

La touche couture qui se manifeste entre autres par le choix de tissus d’exception, est apportée subtilement: en gainant les commodes et les chevets d’un velours caressant, les tissus de décoration s’affichent sous un jour nouveau dans la sphère privée. De même, intégrées dans un travail de plissé sophistiqué dans les fauteuils imposants, les soies brillantes introduisent une élégance gracieuse. Le mélange masculin/féminin est omniprésent : les tissus Prince de Galles ou à rayures, à connotation plutôt virile, côtoient les formes arrondies en douceur des meubles en bois, le cuir masculin des poignées de meubles contraste quant à lui avec la finesse toute légère des branches et des fleurs stylisées ornant les miroirs.

Crédit photo : Gianfranco Ferré

C’est une collection qui rassure, comme le précise Laurent Taïeb. Cela ne fait aucun doute, au point d’ailleurs qu’on y verrait presque un nouveau classicisme, tellement la ligne a su joindre l’esthétique à l’utile. Le directeur ne s’y est pas trompé, lui dont la passion pour le beau et l’énergie qu’il déploie à toujours surprendre les clients, font l’admiration des connaisseurs en matière d’architecture d’intérieur.

Après avoir présenté les premiers éléments exposés chez lui à Paris, il semble attendre avec impatience les nouveaux modèles de la marque, réalisés dans une usine en Italie du Nord où artisans et ouvriers spécialisés se relaient dans un processus associant des technologies pointues aux traditions manuelles qui continuent d’être essentielles quand il s’agit de luxe.