« Au Mali j'ai retrouvé, Oh ma li, ma liberté ». Voilà qu’en 2009 -M- chantait déjà son admiration au Mali. Ce n’est certainement pas un hasard si l’auteur, compositeur et interprète revient aujourd’hui avec ce nouveau projet : Lamomali. Entouré de mystère mais bel et bien initié par l'influence de cette Afrique dont le côté spirituel et musical l’a déjà inspiré, -M- nous entraine dans un voyage onirique, aux symboles mystiques et au message humaniste. Matthieu Chedid laisse planer le doute sur la sortie de cet album au mois de mars et sur la tournée qu’il se prépare à lancer au mois de juin, comme si Mister Mystère cherchait une fois de plus à éveiller notre curiosité. Et c’est bien ce que l’on aime chez Matthieu Chedid, qui dévoile son œuvre progressivement, comme il le fait avec ses textes où le fond et la forme sont empreints de son art de la poésie.

Avec ce nouvel album, M véhicule sa philosophie humaniste

En maître de l’alchimie, il se désigne ici comme un « griot blanc ». Sur le continent africain, la figure du griot est absolument essentielle. A la fois sorcier, poète, musicien, danseur, le griot est le maître de la parole, donnant vie aux faits et gestes du passé et du présent, en transmettant, par le chant et le récit oral, les histoires et les mythes. Matthieu Chedid voudrait-il, lui aussi, chanter son message et partager, par la subtile forme de ses jeux de mots, sa philosophie humaniste ? Visiblement, la couverture de l’album en propose une mise en image, avec deux femmes qui s’enlacent pour ne former qu’un seul visage. Les couleurs de peaux se mélangent, tout comme les cultures pour donner naissance à des sonorités nouvelles. Réalisé avec des musiciens maliens et la chanteuse Fatoumata Diawara parmi d’autres artistes, l’album annonce d’ores et déjà une « pop universelle », à l’instar du premier single disponible « Bal de Bamako », entrainant et dansant à souhait.

Rendez-vous à Bordeaux le 23 juin et au Zénith de Toulouse le 24 juin pour percer le mystère de Lamomali !