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La reine des neiges : le conte de Noël de Disney


Attendu chaque année par les aficionados de l’univers féérique des studios Disney, le long-métrage d’animation de fin d’année arrive enfin dans les salles. Cette fois c’est une adaptation d’un conte d’Andersen datant de 1844 : La Reine des neiges.

Le film éponyme est dans la plus pure tradition Disney avec de nombreuses séquences chantées, quitte à friser avec la comédie musicale sur les trente premières minutes. Mais pour nous maintenir dans le film on peut compter sur Olaf, un bonhomme de neige plein d’humour qui ne manque pas de ponctuer le scénario de scènes humoristiques à l’image de Scrat dans la saga L’Age de Glace. C’est Dany Boon qui prête sa voix au personnage, un véritable «Boon-homme» aussi attachant que maladroit. Mais Olaf vit dans un paradoxe, il rêve de soleil et de chaleur, sans savoir le sort qui est réservé à un bonhomme de neige dans ces conditions.

Destiné aux petits comme aux grands, le film reste toutefois assez dur pour le très jeune public. Mais c’est là aussi la marque de fabrique des grands Disney, Blanche Neige et les Sept nains ou La Belle au bois dormant n’ayant pas dérogé à la règle. Le studio nous a souvent habitués à des héroïnes féminines et c’est de nouveau le cas après Mulan et La Petite Sirène. C’est tendance.

Nous suivons l'évolution des deux personnages principaux les soeurs Anna et Elsa, respectivement reine et princesse du royaume d'Arendelle. On les découvre enfants dans les premières minutes puis adolescentes. Lorsque la reine décide de quitter le royaume à cause de ses pouvoirs magiques, on assiste alors à un véritable relooking de princesse comme seule l'équipe de captendance peut le faire.

La réalisation de ce nouveau long-métrage d'animation est excellente. Graphiquement proche de Raiponce, le Disney de Noël joue à merveille avec la glace pour le bonheur de nos rétines.