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Gastronomie
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Jérémy Morin, retour sur sa consécration pour L’Aparté

Avec son nouveau restaurant, L’Aparté, le chef cuisinier Jérémy Morin s’est vu attribuer une nouvelle étoile du guide Michelin. Le temps de quelques questions, il se confie sur son travail et sa réussite.

Le chef Jéméry Morin - Crédit photo Emilie Gentils

Pour le chef cuisinier Jérémy Morin, trois ans ont passé depuis la fermeture de son ancien restaurant, Le métropolitan. Son équipe et lui-même se sont donc consacrés à L’Aparté, situé à Montrabé. La consécration pour ce deuxième restaurant ne s’est pas fait attendre, puisqu’un an après l’ouverture de L’Aparté, le guide Michelin lui a attribué une de ses précieuses - et tant convoitées - étoiles. Une réussite à laquelle Jérémy Morin a déjà goûté, ayant néanmoins imprimé une saveur différente à cet autre restaurant situé aux alentours de Toulouse.

Captendance : Qu’est-ce qui a fait votre succès selon vous ?

Jérémy Morin : Le travail y a beaucoup contribué. Mon cursus m’a également beaucoup aidé ; j’ai travaillé huit ans auprès de grands chefs à Paris, aux côtés de Yannick Alleno ou encore d’Éric Fréchon, et cela m’a énormément formé, et m’a permis d’avoir un certain niveau. J’ai été à bonne école.

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir chef cuisinier ?

A devenir cuisinier, dans un premier temps. C’est très familial, car mes deux grands-mères étaient ce que j’appelle « cuisinières de village ». Elles se chargeaient du repas des communions, des mariages etc, et tout cela se passait dans des salles de fêtes. Par ailleurs, on faisait beaucoup de cuisine chez moi, et je participais souvent. Quant au fait de vouloir devenir chef cuisinier, cela s’est fait avec le temps, ce fut une suite logique, tout simplement.

Était-ce pour vous un objectif de devenir chef étoilé ?

Non, pas vraiment. Je voulais être cuisinier, et différentes rencontres m’ont aidé à y parvenir. Après mon cursus parisien, je n’ai travaillé que pour des restaurants étoilés, donc j’avais déjà touché à cela. En revanche, en créant l’Aparté, j’avais pour objectif qu’il soit étoilé.

Humainement parlant, qu’est-ce que tout cela vous a apporté ?

Cela fait forcément beaucoup plaisir, et par ailleurs, cela m’a permis d’être rassuré. Entre mon restaurant précédent, le Métropolitan, et L’aparté, un an est passé, et avec le temps la confiance se perd un peu, et les doutes s’installent. J’étais pressé de recevoir cette récompense du Michelin, pour - en quelque sorte - qu’il confirme mon niveau.

Votre femme vous suit-elle depuis longtemps dans votre travail ?

Ma femme travaille avec moi depuis l’ouverture du restaurant. Auparavant, elle était secrétaire médicale et, désormais, au restaurant, elle gère l’administration et se trouve souvent en salle.

Son aide me permet d’être davantage serein et rassuré. Sa vision est intéressante puisqu’elle n’a pas été formée à ce métier, c’est donc différent. D’autre part, avec son aide, l’accueil plaît énormément aux clients, puisque c’est un peu comme à la maison, cela se ressent et est apprécié.

Pourquoi avoir choisi Montrabé pour L’aparté ?

J’ai d’abord effectué plusieurs visites de restaurants au cœur de Toulouse, mais je savais que je n’avais pas le budget nécessaire. Je pensais alors m’installer aux alentours de Toulouse. Avant que cela devienne l’Aparté, le restaurant s’appelait « Les Agapes », à Montrabé donc. J’y ai de suite vu un énorme potentiel, en termes de bâtiment etc.

Après cette nouvelle consécration, avez-vous de nouveaux projets ?

L’étoile est très vite arrivée, donc pendant une année ou deux, nous allons stabiliser le restaurant. Notamment en nous consacrant sur la cuisine, et en restant en cuisine justement.

Crédit photos Emilie Gentils