Les coupes sont sobres mais efficaces.

La taille marquée des pièces Didit Hediprasetyo confère à la collection un esprit féminin, les épaules étroites et les jupes trapèze un souffle de chic et de classe pour des femmes élégantes et sensuelles. A travers cette couture parisienne, on pourrait croire à un retour à la décennie fifties et ce n’est pas pour nous déplaire. 

Perchée sur ses escarpins, la femme Didit Hediprasetyo est sensible plutôt qu'ouvertement sexy. Chic et élancée en combinaison, féline dans son plastron d'agneau et Princesse de Galles en pied-de-coq, elle a de multiples facettes et est un brin mystérieuse. Enfin, les étoffes donnent du chien aux pièces, prenant la taille et arrondissant à peine la silhouette. 

En fin de défilé, apparition d'une robe interminable taillée dans le cuir vanille, à la ceinture construite telle un corset, qui exacerbe un peu plus la modernité de la collection.

Succède à cela un nouveau rebondissement dans le temps avec la pureté de longues robes taille empire, dont les broderies sont réalisées par la maison Lesage, comme une signature infiniment couture. 

En bref, un défilé élégant et pur, ponctué de surprises…