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Andrew GN ouvre son coffre à histoires

Le créateur Singapourien, qui navigue entre culture orientale et occidentale, invente un récit différent pour chacune de ses collections. Pour l’hiver 2016, il nous présente celle d’une riche famille aux accents d’Italie.

  

Breloques, franges de laine et broderies d’inspiration baroque, sont les héritages que ces jeunes filles ont reçus de leurs aïeux. Sous les matières précieuses et l’opulence des broderies, se cachent des femmes un peu bohémiennes, qui font perdurer la noblesse de leurs anciens, en gardant un esprit libre et rebelle.

Dans un élan très 70’s donc, les modèles adoptent des jupes taille haute noires, en cuir, chargées de franges virevoltantes nouées à la main, accompagnées de chemisiers aux manches transparentes et volumineuses, en organza. Les tapisseries, qui ornaient les murs de leur grande demeure, sont  réinvesties dans de longs manteaux d’hiver. Certains montrent des motifs floraux authentiques, d’autres, sous forme de vestes, arborent des formes plus géométriques en bleu céruléen et vert jade, résolument contemporaines. Avec des femmes emmitouflées dans de longs cols en poils d’agneau de Mongolie, l’hiver n’a pourtant pas raison de la féminité. Les jeunes filles s’imposent avec des minirobes satinées lin de vin, aux manches papillons, et marchent avec assurance en bottes longues à plateformes.

 

Andrew Gn nous présente son prêt-à-porter luxueux qui mélange le cuir, la soie et le velours à des détails faits mains. Les passementeries et les riches étoffes utilisées sont comme des vestiges  qui revoient le jour. Lorsque l’on observe la collection de ce designer passionné d’histoire de l’art et des trésors du passé, c’est comme si l’on dénichait un vêtement  couvert de souvenirs.